Les créations les plus inspirantes de cette semaine de confinement
Parce que cette période de confinement est une formidable source d’inspiration créative pour les influenceurs, talents et artistes du monde entier, l’agence créative en stratégie social media et influence CTZAR publie, chaque jour sur son compte Instagram, sa curation des créations les plus cools et inspirantes. Focus sur nos cinq contenus créatifs préférés de cette semaine !
#1 ANDY PICCI : MUSÉE VIRTUEL ET ESPACE INFINI !
L’artiste suisse Andy Picci a toujours rêvé de pouvoir créer une exposition virtuelle à laquelle les gens pourraient accéder directement via une plateforme digitale. A l’instar de nombreux musées qui proposent, lors du confinement, des visites virtuelles de leurs expositions, cet artiste digital ultra créatif a révélé, cette semaine, son tout dernier projet : offrir une expérience de réalité virtuelle autour d’une exposition qui “confine des œuvres inspirées du confinement”.
Il a imaginé un musée, dans un espace infini, exclusivement visible à travers un filtre Instagram. On y découvre des œuvres de l’artiste, en se déplaçant grâce à son téléphone portable. Une véritable plongée infinie dans un univers artistique parallèle qui permet de s’échapper virtuellement de nos lieux de confinements et de s’aérer l’esprit.
Interrogé par CTZAR, l’artiste dit que « Nous avons souvent reproché au virtuel de nous empêcher d’apprécier la beauté de l’extérieur. Aujourd’hui, certaines personnes n’ont accès à l’extérieur qu’au travers de leur écran. Le but de ce projet était de pouvoir amener de la création directement dans le salon des confinés, tout en démontrant l’étendue des possibilités offertes par la technologie. »
Vous pouvez retrouver le travail d’Andy Picci sur son compte Instagram et sur son site. Son exposition virtuelle est à visiter ici, depuis votre mobile exclusivement.
#2 « LES FASHION MASKS » DE DÉBORAH AMARAL
Confinée à Paris dans son appartement du 18ème arrondissement, la styliste française Déborah Amaral s’est lancé le défi de créer, quotidiennement, un masque, avec tout ce qu’elle pouvait trouver chez elle et dans l’armoire de son copain.
Au fil de ses stories, on suit, pas à pas, son processus créatif. Du sac IKEA, à la veste Supreme x Northface en passant par la basket New Balance ou encore le ballon de basket ou de foot, elle décale avec humour le sujet si polémique des masques.
Interrogé par CTZAR, Déborah Amaral nous a confié : « Me lancer des défis créatifs me permet de me sentir mieux. Ce challenge quotidien égaye mes journées et j’espère celles des autres. »
En parallèle à ce défi créatif, elle s’est également lancée dans la production de masques homologués afin d’aider les professionnels en pénurie. Elle invite tous ceux qui ont des talents de couturier à la rejoindre. Une jolie initiative solidaire.
Vous pouvez retrouver le travail de Déborah Amaral sur son compte Instagram.
#3 @TUSSENKUNSTENQUARANTAINE: L’ART POUR LIBÉRATION
Anneloes Officier, 31 ans, vit son confinement à Amsterdam en compagnie de ses deux colocataires Floor de Weger et Tessa Kerman. Le 14 mars, quand le confinement général est annoncé, ces trois jeunes femmes, angoissées à la perspective de rester enfermées chez elles à ne rien faire, se lancent comme challenge de reproduire un tableau célèbre en utilisant trois objets qui traînent dans leur maison.
Anneloes reproduit le célèbre tableau de la jeune fille à la perle de Johannes Vermeer à l’aide d’une serviette, d’un napperon et d’ail pour faire la boucle d’oreille. Elle le partage ensuite avec ses amis sur WhatsApp ainsi que sur son compte Instagram personnel. Le succès est tel, que les trois jeunes femmes décident de créer un compte Instagram dedié. Son nom : @tussenkunstenquarantaine, qui est inspiré d’une série de la télévision hollandaise et signifie “‘entre l’art et la quarantaine”.
Le profil compte aujourd’hui près de 164K followers et de nombreux musées tels que le Rijksmuseum, le MET à New York, le Louvre à Paris, l’Ermitage à St Pétersbourg ou encore le Getty Museum à Los Angeles ont commencé à suivre et à partager ses contenus. Le concept est devenu viral et des gens du monde entier s’approprient aujourd’hui l’idée en donnant, eux aussi, leurs interprétations personnelles de célèbres tableaux.
Interrogé par CTZAR, Anneloes Officier nous a confié : “Si nous pouvons redonner le sourire aux gens pendant cette période si difficile, ça vaut le coup ! De plus c’est une manière thérapeutique pour moi de voir toutes les créations amusantes que les gens nous envoient.”
#4 UĞUR GALLEN: DEUX PHOTOS! UN MONDE
Confiné à Istanbul, le photographe Turc Uğur Gallen profite de ses montages créatifs pour faire passer des messages en lien avec la crise sanitaire mondiale. L’artiste réalise ses montages avec deux photos dont les scènes sont totalement différentes voire contradictoires mais qui s’assemblent parfaitement pour confronter le spectateur à une dure réalité.
Avec humour parfois mais le plus souvent avec gravité, il fait passer les bons messages d’hygiène, remercie le personnel soignant, dénonce les inégalités de traitement qu’il y a entre les différentes couches sociales face au virus ou encore envoie un message d’espoir quant au résultat de la recherche d’un vaccin.
Pour découvrir l’intégralité des montages d’Uğur Gallen rendez-vous sur son compte Instagram.
#5 PARIS SILENCE ! : NOUVELLE SÉRIE PAR LE PHOTOGRAPHE STÉPHANE GIZARD
Photographe connu pour les portraits de jeunes gens qu’il a réalisés dans la série « Modern Lovers », Stéphane Gizard sait capter la beauté et retranscrire l’indicible avec grâce et poésie. En plus de travailler en étroite collaboration avec la presse et l’industrie de la publicité, il expose dans de nombreuses galeries et musées à travers le monde.
Pur parisien de naissance et amoureux de sa ville, Stéphane Gizard a profité du vide et du silence qu’offre le confinement pour montrer la capitale telle qu’elle n’avait jamais été vue auparavant. Interrogé par CTZAR, le photographe se confie:
Ce confinement imposé aura été pour toi un déclenchement créatif. Peux-tu nous expliquer comment est venu ton idée ?
Étant né à Pigalle en plein cœur de la capitale, je peux dire que je suis un vrai parisien. Je suis, depuis toujours, amoureux de ma ville Paris même si j’habite à Levallois. C’est paradoxal je sais ! Paris est un véritable décor de théâtre et j’ai toujours eu envie de la photographier. J’y ai souvent pensé mais je n’avais pas de fil conducteur. Je voulais me concentrer sur le pari urbain et surtout pas avoir de gens sur les images. Cela me semblait assez compliqué. Alors l’idée est passée. Et puis le 17 mars, jour de mon anniversaire, la France se confine et Paris devient silencieuse. Le fil conducteur était là. L’occasion était trop belle !
« J’ai immédiatement saisi cette opportunité comme un appel à la créativité et au devoir de mémoire. »
Paris est-elle si différente ?
Oui absolument ! Je croyais connaître ma ville, mais en définitive je la redécouvre à chaque instant. J’aime le vide, cette sensation d’espace et de silence qui se dégage de ce confinement. J’ai un sentiment est assez troublant et je me sens un peu comme l’acteur d’une autre dimension. Tout est calme, propre et silencieux. Bien sûr cela n’aura qu’un temps mais c’est bon de redécouvrir ou devrais-je dire, de “découvrir” un Paris comme cela !
« Ce Paris déshumanisé est assez inouï ! On se retrouve dans un décor à ciel ouvert mais les acteurs ont quitté le plateau! »
Comment procèdes-tu ?
Trois à quatre fois par semaine, le matin surtout, quand la lumière est la plus belle, muni de ma précieuse attestation, je pars en expédition, à l’aventure ! Je veux photographier chaque quartier de Paris et ce qui m’y semble le plus symbolique : des rues, des avenues désertes, des gares, des magasins, des cafés… tous ceux que nous avons l’habitude de voir s’agiter et qui est figé comme un décor de carton-pâte.
Ou pouvons-nous retrouver cette série de photos ? As-tu l’intention de les publier ?
Pour l’instant, je les publie sur mon compte Instagram mais plusieurs magazines sont très intéressés à les publier. J’espère faire un livre de ces escapades afin de donner les droits à un service hospitalier comme celui de Necker. Je cherche donc un éditeur. Avis aux professionnels donc !
Vous pouvez retrouver le travail de Stéphane Gizard sur son compte Instagram
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